BIEN FAIRE
Le « bien faire »
est indissociable
du « bon faire ».
Un vin bien fait va au-delà d’appliquer les bonnes méthodes. Il intègre l’âme du vigneron qui s’attèle à protéger l’environnement et honorer la Nature sacrée. Il apporte une autre dimension que le simple plaisir de déguster.
J’ai fait le choix de convertir le domaine vers l’agriculture biologique et commence à intégrer les pratiques de la biodynamie dans l’objectif d’obtenir la certification. Mon approche est holistique.
Une Viticulture
respectueuse
Au niveau des pratiques, notre terroir est traversé par des champs magnétiques et électriques qu’il convient de mesurer pour évaluer la vitalité du sol. Mon travail consiste à créer les conditions d’un milieu favorable au vivant pour que la vigne soit en pleine santé et résiste seule aux maladies.
La vie microbiologique est favorisée par l’apport de matière organique et de thé de compost. L’ensemble de l’itinéraire technique est repensé pour éviter le tassement des sols. Les couverts végétaux sont privilégiés.
Les traitements intègrent autant que possible des préparations à base de plantes.
Au niveau des habitats, des nichoirs ont été installés pour les chauves-souris et les mésanges, précieux alliés pour lutter naturellement contre les ravageurs de la vigne. Une partie de la parcelle est déjà travaillée en agroforesterie. Dans l’autre partie, de nombreuses essences d’arbres et d’arbustes ont été inventoriées et conservées pour être développées sur les talus. Des ruches et des points d’eau viendront bientôt compléter cette Nature bien vivante.
Enfin, nous avons le devoir de préserver la variété biologique de nos plants au travers de la plantation de cépages oubliés et issus de sélections massales.
La biodynamie est une approche inspirante pour intégrer notamment les énergies cosmiques. Quant aux énergies telluriques, je vous invite à venir les découvrir sur la parcelle !
Le bilan carbone a été réalisé en 2022. Même si de nombreux travaux sont déjà manuels, l’objectif est de progresser d’année en année. Des pistes de réflexion sont en cours autour du stockage de carbone des sols. Des parcelles de bois ont été classées pour les protéger d’un défrichement, fût-ce en AOP Gigondas.
J’ai à cœur d’approfondir ma démarche. La viticulture se réinvente. La biologie quantique ouvre des voies passionnantes.
Une vinification
eco-responsable
Une approche RSE holistique est mise en place pour balayer l’ensemble des aspects environnementaux (eau, air, énergie, biodiversité…) depuis l’arrivée de la vendange jusqu’à la mise en bouteille.
Dans toute décision, le choix de matériaux et matériels durables est favorisé. J’ai investi notamment dans la cuve inox qui a une très longue durée de vie, est recyclable et permet de limiter la consommation d’eau pour le lavage. Le bois, matériau renouvelable, est aussi privilégié pour l’élevage.
Le chai a été repensé et rénové en 2021 pour réorganiser les flux et assurer un écoulement gravitaire.
Une approche bas carbone a été intégrée pour limiter notamment la consommation énergétique. Une ventilation naturelle a été mise en place pour s’affranchir de la climatisation. L’isolation a également été améliorée grâce à des matériaux écologiques.
Au-delà de la limitation de l’usage de l’eau, l’ensemble des réseaux a été reconfiguré pour récupérer les eaux de pluie.
L’ensemble du conditionnement a été repensé pour intégrer des matières éco-responsables : étiquette en papier 100% recyclé, absence de vernis, bouchon en liège ayant une empreinte carbone négative, capsules en PE biodégradable, cartons et intercalaires 100% recyclés… Il reste encore du chemin à parcourir, notamment sur la bouteille en verre.
De nombreuses améliorations sont à venir au gré du développement économique du domaine, telles que l’installation de panneaux solaires et le traitement des effluents par un lit de roseaux.
Jusqu’à la bouteille, les matières sèches sont choisies avec soin et fabriquées à partir de matériaux éco-responsables.